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Les infos importantes :
Monétisation efficace de la 5G
MediaTek, un leader menacé ?
Déploiement de l'IA par Deutsche Telekom
Les autres infos de la semaine :
Les agriculteurs de litchis profitent de la poussée rurale de la 5G en Chine
Accélérer l'expansion de l'edge computing
Un vent de changement souffle chez Boost Mobile
De nouveaux tarifs attractifs pour séduire les consommateurs
La Corée, pionnière de la 6G
Pourquoi l'avenir de Nokia réside dans le 5G-Advanced ?
Essai 5G non-autonome dans le cloud
Réorganisation stratégique pour Vodafone Group
Retour sur le vol de données chez AT&T
Promouvoir la croissance de l'écosystème IoT
Une centrale photovoltaïque pour réduire son empreinte carbone
L'Afrique et le Moyen-Orient, des régions phares pour Orange
Explorer les applications plus larges des communications par satellite
Un nouveau challenger dans les infrastructures réseau
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Monétisation efficace de la 5G
Le déploiement à large échelle de la 5G est en marche. Cette nouvelle génération de réseaux mobiles promet d'avoir un impact considérable sur de nombreux secteurs, allant de la santé aux transports, jusqu'à l'agriculture. Pour autant, les opérateurs télécoms sondent encore le terrain pour identifier de nouvelles opportunités d'affaires liées à cette technologie. Dans ce contexte, un nouveau système de facturation se dessine.
Facturation : un nouveau paradigme offert par la 5G Stand Alone (SA)
La clé de cette révolution se trouve dans le "réseau 5G SA", où la fonction de refacturation prend toute son importance. À la différence de la 4G, les nouveaux systèmes de facturation de la 5G permettraient de facturer selon des dimensions inédites, centrées sur la valeur pour le client final. Il s'agirait par exemple du nombre d'accès au réseau et des demandes de localisation. Ces avancées nécessitent une évolution majeure des systèmes de facturation existants. Aujourd'hui centrés sur la comptabilité des octets, ils devraient se moderniser pour favoriser davantage l'agilité et une mise sur le marché plus rapide. Leur future version serait native dans le cloud, modulaire et alignée sur les normes 3GPP.
L'Edge Computing : terrain d'innovation pour la facturation
Parallèlement, l'escalade ascendante de l'Edge computing ouvre de nouveaux horizons en termes de facturation. Ce modèle informatique décentralisé, au cœur de la 5G, facilite le traitement des informations en réduisant la latence et maximisant l'analyse en temps réel. Ceci devrait permettre une facturation plus flexible et plus efficace, selon un récent rapport de Appledore Research.
Monétisation de la 5G : vers de multiples scénarios de facturation
En ouvrant la voie à de nouveaux modèles de facturation diversifiée, la 5G pourrait permettre aux opérateurs de générer des revenus accrus. Ce serait notamment le cas dans le secteur agricole où l'utilisation des drones nécessiterait une qualité de service hautement personnalisée. En somme, la 5G n'est pas simplement une avancée technologique : c'est une véritable révolution qui s'annonce, de nature à bouleverser l'économie de nombreux secteurs d'activité. Déjà embryonnaire dans le cloud, cette révolution prendra pleinement son envol avec l'émergence des réseaux de l'Edge.
Les agriculteurs de litchis profitent de la poussée rurale de la 5G en Chine
Alors que l'idée d'une "autoroute de l'information" évoque un potentiel sans précédent pour l'avènement d'une nouvelle ère digitale, la mise en œuvre effective de cette vision soulève quelques défis majeurs. En Chine, l'opérateur de télécommunication Huawei est sur le point de commercialiser la 5.5G, que la société préfère nommer 5G-Advanced.
Cette technologie promet une amélioration significative des performances réseau par rapport à la 5G, ce qui pourrait révolutionner des secteurs comme l'agriculture. Par exemple, Yin Yaocheng, responsable marketing d'une ferme fruitière à Guangzhou, utilise le live streaming pour attirer des clients et des visiteurs, bénéficiant d'une meilleure qualité vidéo grâce à la 5.5G.
Cependant, l'extension des réseaux 5.5G en zones rurales pose des défis, notamment des coûts élevés et des infrastructures plus espacées, rendant le retour sur investissement difficile. Malgré cela, l'optimisme demeure pour l'avenir de l'agriculture numérique. La 5.5G pourrait permettre aux agriculteurs de mieux présenter leurs produits et de maintenir les ventes même en cas de conditions météorologiques défavorables. En somme, la 5.5G offre un potentiel énorme pour la transformation digitale de l'agriculture, ouvrant la voie à des fermes high-tech connectées directement aux consommateurs.
Accélérer l'expansion de l'edge computing
Wayra, la branche de capital-risque de Telefónica, a investi dans Near Computing, une start-up spécialisée dans l'orchestration et l'automatisation informatiques de pointe. Cet investissement s'inscrit dans un cycle de financement de série A de 7 millions de dollars, visant à soutenir les plans d'expansion de Near Computing et à renforcer sa position sur le marché.
Near Computing est reconnue comme une des meilleures startups dans le domaine de l'Edge Computing. L'entreprise est intégrée dans le projet open source CAMARA, qui développe Open Gateway, une initiative mondiale de la GSMA pour transformer les réseaux de télécommunications en plates-formes programmables. Cela permettra de standardiser et d'étendre les capacités réseau.
L'Edge Computing est un secteur en plein essor, évalué actuellement à 93 milliards de dollars et projeté à atteindre 463 milliards de dollars d'ici 2030, avec un taux de croissance annuel composé de 33 %. Les orchestrateurs comme Near Computing jouent un rôle crucial en coordonnant et en exploitant les réseaux et les infrastructures cloud de manière automatisée et interopérable, garantissant ainsi une haute disponibilité et une faible latence, essentielles dans un environnement complexe.
Cet investissement renforce l'engagement de Telefónica envers l'innovation dans l'Edge Computing, en collaborant avec Near Computing pour offrir des solutions avancées à ses clients et se positionner à la pointe de l'orchestration et de l'automatisation informatiques.
Un vent de changement souffle chez Boost Mobile
L'entreprise a décidé de fusionner ses marques prépayées et post-payées Boost sous une seule et même enseigne, Boost Mobile. Ce nouveau venu sur le marché de la téléphonie mobile vise à séduire les abonnés de Verizon, AT&T et T-Mobile US. Avant d'arriver à cette étape, rappelons l'histoire qui a conduit à la naissance de Boost Mobile. C'est Dish Network, avant sa fusion avec EchoStar, qui avait racheté Boost Mobile à Sprint en 2020. Cette transaction avait permis à T-Mobile d'acquérir Sprint. Suite à cela, Dish Network avait lancé une version bêta à l'échelle nationale de son service Boost Infinite en fin d'année 2022.
Cependant, malgré ces efforts, aussi bien la version prépayée Boost Mobile que le service post-payé Boost Infinite ont eu du mal à trouver leur public. Cela a conduit à des licenciements l'année dernière. Hamid Akhavan, président et PDG d'EchoStar, a déclaré que l'entreprise prévoyait d'améliorer ses offres Boost Infinite et son exécution dans l'espace post-payé au second semestre de 2024. Cependant, la décision de regrouper les offres prépayées et post-payées sous la seule marque Boost Mobile a suscité des réactions. Jeff Moore, principal analyste chez Wave7 Research, a ainsi confié à Mobile World Live que cette décision pouvait engendrer une confusion supplémentaire pour les consommateurs.
Boost Mobile a néanmoins défendu cette nouvelle identité de marque comme un moyen "de fournir une meilleure valeur aux clients grâce à une approche holistique et une vision stratégique dans une expérience unique".
De nouveaux tarifs attractifs pour séduire les consommateurs
Boost Mobile propose également de nouveaux tarifs 5G à partir de 25 dollars par mois pour des données illimitées. L'entreprise offre aussi des plans de données illimitées à 50, 60 et 65 dollars par ligne, avec divers avantages. Parmi les nouveautés, un verrouillage du prix "à vie" est proposé aux clients qui s'inscrivent avec autopay.
Ces tarifs ne sont disponibles qu'en ligne, ce qui, selon Moore, constitue un coup dur pour les revendeurs. "Les magasins de détail sont l'endroit où une grande partie de l'Amérique urbaine fait ses affaires", a-t-il souligné. L'effort de rebranding comprend un nouveau logo et un programme qui permet aux clients de tester le service sans risque pendant 30 jours. S'ils ne sont pas satisfaits de la couverture pendant cette période, ils peuvent récupérer leur argent auprès de Boost Mobile.
La compagnie comptait 7,3 millions d'abonnés sans fil à la fin du premier trimestre. En plus de son propre réseau, elle a des accords MVNO avec AT&T et T-Mobile, qui, selon elle, permettent de couvrir 99% de la population américaine.
La Corée, pionnière de la 6G
Mercredi dernier, James Han, le Directeur Technologique de Nokia Corée, a souligné lors du briefing de presse Amplify Korea, que la Corée pourrait être un candidat probable pour la commercialisation des réseaux sans fil 6G et des services connexes d'ici 2029. L'événement présente les nouvelles technologies et les stratégies marketing du géant technologique finlandais, Nokia.
Les enjeux de la 6G
La 6G, contrairement à la 5G qui utilise principalement la bande de 3,5 gigahertz (GHz), introduira une plage allant de 7 à 15 GHz, ce qui réduira les distances de communication. "Nous prévoyons de soutenir le déploiement rapide de la 6G dès le début, y compris les basses fréquences" , a déclaré Han. Le recours aux bandes de spectre, allant de 470 à 690 mégahertz (MHz), est actuellement en discussion et sera finalisé lors des conférences mondiales de radiocommunication en 2027.
Réalité étendue (XR) : clef de la monétisation
En outre, Nokia a souligné que la XR est un contenu clé pour la monétisation dans l'ère de la 5.5G et de la 6G. Le géant technologique a également introduit des produits permettant aux opérateurs de télécommunications de monétiser la 5G, notamment deux solutions de réseau 5G : Modular Private Wireless (MPW) et Nokia Digital Automation Cloud (NDAC).
Pour atteindre son objectif d'établir l'infrastructure des réseaux sans fil avancés en Corée, Nokia collabore avec les principaux opérateurs mobiles du pays : KT, SK Telecom et LG U+. La base de clients mondiaux de Nokia est un atout, de par les connaissances tirées de la technologie de découpage de réseau, permettant des services personnalisables, acquise grâce à ses partenaires de télécommunication à l'étranger.
Pourquoi l'avenir de Nokia réside dans le 5G-Advanced ?
Un vent d'optimisme souffle sur la division Mobile Network de Nokia, grâce à l'arrivée prochaine du 5G-Advanced (5G-A). Inscrite au cœur de la stratégie de l'entreprise, cette technologie pourrait bien être le moteur d'un redressement financier substantiel. C'est en tout cas ce que nous a confié Ari Kynaslahti, directeur de la stratégie et de la technologie de cette division, lors d'une interview exclusive.
La confiance de Kynaslahti dans le potentiel du 5G-A est partagée par les clients et partenaires de Nokia. Selon eux, il s'agit là du "vrai 5G". Autrement dit, cette technologie pourrait assurément être une source d'amélioration substantielle des revenus de l'entreprise. Ces commentaires interviennent à un moment crucial pour Nokia. En effet, la firme a récemment annoncé une baisse de ses ventes de 18% pour le deuxième trimestre de 2024, principalement en raison de difficultés rencontrées dans sa branche Networks.
La transition vers le 5G-A : un nouvel horizon pour Nokia
Cependant, Kynaslahti reste positif. Avec l'achèvement des travaux sur les normes Release 18 par le groupe de travail 3GPP le mois dernier, Nokia s'attèle à l'élaboration du 5G-A. Cette technologie marque un tournant majeur dans l'industrie, qui commence à passer du 5G non autonome au 5G autonome.
Ce travail sur le 5G-A se concentre sur sept domaines clés, selon Kynaslahti :
RedCap pour l'Internet des Objets (IoT)
Les véhicules aériens sans pilote
Les réseaux non terrestres
L'Intelligence Artificielle et le Machine Learning
La réalité étendue (XR)
Les améliorations de la performance de l'uplink
L'efficacité énergétique
Les opportunités offertes par le 5G-A
Le directeur de la stratégie de Nokia met en lumière plusieurs cas d'utilisation clés du 5G-A. Il évoque notamment l'opportunité de monétisation que représente l'utilisation de RedCap pour les appareils portables et la vidéo. Cette technologie permettrait à Nokia de vendre des mises à niveau d'équipements.
Quant à la XR, Kynaslahti estime que le 5G-A pourrait favoriser l'adoption de lunettes alimentées par la Réalité Augmentée et la Réalité Virtuelle, en lieu et place des casques de réalité virtuelle qui sont "encore simplement gros et lourds". Il souligne également le potentiel des drones pour le contrôle du trafic aérien et l'utilisation de l'IA pour optimiser le trafic réseau entre différentes fréquences. Enfin, Kynaslahti insiste sur le fait que le 5G-A représente une étape importante dans la route vers le 6G.
Essai 5G non-autonome dans le cloud
Un essai de pointe dans le domaine de la 5G a été réalisé avec succès en Inde, marquant un jalon important dans l'évolution du réseau de télécommunication du pays. Ce test, fruit d'une collaboration entre Nokia et Bharti Airtel, l'un des opérateurs phares de l'Inde, a permis une avancée significative dans le déploiement de la 5G grâce à l'utilisation de la technologie cloud RAN en mode non autonome. L'essai a été effectué en utilisant une combinaison de fréquences 3.5GHz pour la 5G et 2100MHz pour la 4G, permettant ainsi des appels de données via le réseau commercial d'Airtel avec un débit dépassant les 1.2Gb/s. Airtel souligne que cette expérience s'inscrit dans sa stratégie de fournir à ses clients une expérience utilisateur inégalée grâce à des réseaux performants. Les objectifs de cette démarche sont multiples :
Proposer une innovation de service plus poussée,
Automatiser davantage les processus,
Adapter les ressources pour mieux répondre aux besoins des utilisateurs finaux.
Airtel voit plus loin et envisage d'apporter les avantages du réseau en nuage, tels que la scalabilité et l'agilité, à son réseau existant. Dans cette optique, la société a conclu en mai dernier un partenariat à long terme avec Google Cloud pour fournir des services de cloud et d'IA générative à un million d'entreprises indiennes. Pour Nokia, cette collaboration constitue une occasion d'étendre sa stratégie "anyRAN" à l'Inde, une approche ouverte de construction de réseaux RAN. Le fournisseur considère cette méthode comme un moyen de permettre aux opérateurs d'évoluer vers un environnement RAN hybride où coexistent le cloud RAN et les déploiements RAN spécifiques, offrant ainsi une plus grande flexibilité.
Le directeur technique d'Airtel, Randeep Sekhon, a déclaré que cet essai avec Nokia représentait une avancée significative dans leurs "efforts constants" pour intégrer "les technologies les plus récentes et les plus efficaces dans notre réseau".
Réorganisation stratégique pour Vodafone Group
Le géant britannique de la télécommunication, Vodafone Group, a récemment opéré un ajustement majeur dans sa structure d'investissement. Cette manoeuvre a généré un revenu de 1,3 milliard d'euros pour l'opérateur, respectant ainsi l'engagement pris en 2022 d'une structure de propriété 50:50. L'opérateur, dont le siège est au Royaume-Uni, a vendu une autre participation de 10% dans Oak Holdings. Cette entreprise est le partenaire qui contrôle conjointement Vantage Towers. Suite à cette transaction, Vodafone détient désormais une participation effective dans la société d'infrastructure de 44,7%. Vodafone a indiqué que l'argent de cette vente récente s'insère dans une stratégie plus globale. En effet, avec ce dernier apport, l'opérateur aura amassé 6,6 milliards d'euros grâce à des transactions liées à Vantage Towers. Les gains de cette dernière vente seront utilisés pour :
Désendetter l'entreprise
Contribuer à l'objectif de l'opérateur d'opérer dans la "moitié inférieure de sa plage de levier de 2,25 à 2,75 fois".
L'accord conclu par Vodafone pour céder sa participation dans Vantage Towers et former une coentreprise avec les sociétés d'investissement KKR et Global Infrastructure Partners a évalué l'unité d'infrastructure à 16,2 milliards d'euros. "À l'époque, l'opérateur était censé lever 7,1 milliards d'euros grâce à la transaction."
Retour sur le vol de données chez AT&T
AT&T a révélé que les données de ses clients, remontant pour la plupart à 2022, avaient été téléchargées illégalement depuis son espace de travail sur une plateforme d'hébergement cloud tiers. Selon plusieurs médias, l'identité du fournisseur de la plateforme serait Snowflake. L'opérateur a été informé de la violation en avril et collabore avec les autorités depuis. Dans sa première déclaration, AT&T a affirmé croire qu'"au moins une personne a été appréhendée" et que les données volées ne semblaient pas être disponibles publiquement.
Deux jours après la divulgation par AT&T, Bloomberg a rapporté qu'un pirate informatique prétendant avoir participé à l'incident affirmait avoir été payé 400 000 $ pour effacer les données. Une source experte en ransomware de l'agence de presse a apparemment confirmé qu'un paiement avait été reçu par le pirate. Ni AT&T, ni les autorités américaines n'ont commenté cette éventualité, a ajouté Bloomberg.
Les pirates ont extrait les enregistrements des interactions d'appels et de textos des clients sur la période allant du 1er mai au 31 octobre 2022. Toutefois, il faut noter que :
La violation n'a pas inclus le contenu des appels ou des textos.
Aucune information personnelle telle que les numéros de sécurité sociale ou les dates de naissance n'a été compromise.
Un nombre "très faible" de clients ont également vu leurs données compromises à partir du 2 janvier 2023.
AT&T, qui comptait environ 110 millions d'abonnés mobiles à la fin de 2022, commencera à informer les clients impactés. L'entreprise a également mis en place des mesures de cybersécurité supplémentaires en réponse à cet incident. La divulgation de la violation a été retardée jusqu'à maintenant car le département de la Justice des États-Unis a jugé à deux reprises, en mai et en juin, qu'un "retard dans la divulgation publique était justifié".
Cette affaire soulève une fois de plus des questions sur la sécurité des données dans le cloud et la nécessité pour les entreprises de renforcer leurs mesures de protection. Il convient de rappeler qu'en avril, l'entreprise a également révélé une autre violation, affectant 7,6 millions de clients et 65,4 millions d'anciens titulaires de comptes.
MediaTek, un leader menacé ?
MediaTek est actuellement le premier fournisseur de processeurs pour smartphones, selon les données de Counterpoint Research, devançant ainsi Qualcomm et Apple. Cependant, des informations récentes suggèrent que l'entreprise pourrait rencontrer des difficultés si l'ancien président américain Donald Trump était réélu. Ce dernier a en effet ciblé Taïwan comme un concurrent clé du secteur des semi-conducteurs américain et a émis l'intention d'imposer de lourds tarifs sur les produits chinois.
Dans le même temps Huawei a porté plainte contre MediaTek, le spécialiste taïwanais des puces électroniques, pour violation de brevets, dans une démarche visant à renforcer son budget de recherche et développement (R&D). C'est ce qu'a révélé Nikkei Asia, précisant que les détails spécifiques de cette plainte demeurent encore inconnus.
En plus de générer des fonds pour ses efforts en matière de R&D, Huawei, qui détient près de 20% des brevets essentiels au standard 5G, cherche également à augmenter ses revenus issus des droits de licence et des royalties. Un observateur a déclaré à Nikkei Asia que Huawei affirme ainsi sa force en termes de détention de brevets. Au cours des 12 derniers mois, le fabricant chinois a intensifié ses actions en matière de brevets, concluant des accords avec des acteurs majeurs tels que Ericsson, Xiaomi, Sharp, Amazon et Vivo, entre autres. Cette stratégie a été mise en place en 2021, en réaction aux restrictions imposées par les États-Unis.
Promouvoir la croissance de l'écosystème IoT
Chirp annonce son adhésion à l'Alliance LoRa, soutenant ainsi les protocoles LoRaWAN pour des services IoT mondiaux. Cet événement marque une étape importante dans le secteur des télécommunications décentralisées, en raison de son potentiel à étendre la couverture et promouvoir l'innovation dans le réseau LoRaWAN.
Le réseau de télécommunications décentralisé Chirp a récemment annoncé son adhésion à l'Alliance LoRa, une association à but non lucratif comptant déjà 400 membres, dont Amazon Web Services, Orange et Chevron. L'Alliance se consacre à la promotion et au succès de la norme LoRaWAN® pour la connectivité de l'Internet des Objets (IoT).
Le protocole LoRaWAN est conçu spécifiquement pour les appareils IoT, permettant une communication longue portée avec une faible consommation d'énergie. Cela le rend idéal pour les appareils fonctionnant sur batterie dans de vastes zones où la durée de vie de la batterie est cruciale. L'Alliance LoRa encourage l'adoption de cette technologie et agit comme le seul organisme mondial de normalisation pour le protocole LoRaWAN.
Le réseau de Chirp, compatible avec toutes les radios et de qualité opérateur pour les appareils IoT, prend en charge LoRa 2,4 GHz. Déployé dans 35 pays, dont l'Allemagne et l'Espagne, le réseau de Chirp dispose de multiples options de secours, y compris le backhaul cellulaire, pour assurer une qualité de signal continue. L'ensemble du réseau est équipé de GPS et du chipset SX1303 de Semtech, offrant une estampille temporelle précise. De plus, Chirp offre des capacités de mesure du Temps de Différence d'Arrivée (TDOA).
Cette nouvelle suit l'annonce de l'adhésion de Chirp au Consortium NEXA pour promouvoir l'application de la technologie blockchain dans des industries innovantes en Allemagne. Chirp a également récemment rejoint le programme Chainlink BUILD, leader de l'industrie, pour des projets Web3 innovants
Une centrale photovoltaïque pour réduire son empreinte carbone
Orange Polska annonce l'installation d'une centrale photovoltaïque de 299 kWc sur le toit du Data Hub de Varsovie à Lesznowola. Ce projet marque une étape importante dans la réduction de l'empreinte carbone de l'entreprise en raison de sa capacité à produire annuellement 250 MWh d'énergie verte.
Orange Polska a récemment installé une centrale photovoltaïque de 299 kWc sur le toit du Data Hub de Varsovie à Lesznowola. Avec une production annuelle de 250 MWh d'énergie verte, soit un total de 5 000 MWh sur la durée du contrat, cette initiative renforce l'engagement de l'entreprise envers la décarbonation et la réduction de son empreinte carbone. Toute l'énergie produite sera autoconsommée par le site, évitant ainsi l'injection dans le réseau local et réduisant les coûts de distribution pour Orange Polska. Ce projet permettra également d'éviter l'émission de 3 200 tonnes de CO2 sur l'ensemble de la période.
En s'appuyant sur le modèle PVaaS, Orange Polska non seulement réduit son empreinte carbone mais optimise également ses coûts énergétiques sans compromettre sa capacité financière. Ce projet est un excellent exemple de la manière dont les entreprises peuvent collaborer pour atteindre des objectifs environnementaux ambitieux tout en réalisant des économies significatives.
L'Afrique et le Moyen-Orient, des régions phares pour Orange
L'Afrique et le Moyen-Orient se sont distingués par une hausse notable des revenus de 10,3 %, stimulée par :
La croissance des données mobiles,
Le développement du haut débit fixe,
L'expansion d'Orange Money,
Et l'augmentation du segment B2B.
En France, marché domestique de l'opérateur, les revenus sont restés stables. Cette stabilité est principalement due à une augmentation des services de détail, compensée par une légère baisse en gros. La performance en Europe n'a pas été aussi forte, avec une baisse de 2,2 % des revenus, due à une réduction des activités à faible marge. Les revenus de l'Orange Business ont également baissé de 1,4 %, en raison d'une diminution des revenus fixes. Au 30 juin 2024, Orange a annoncé compter 245,9 millions de clients dans le monde, soit une augmentation de 7,3 %. L'opérateur affirme maintenir une position de leader en matière de services de convergence en Europe, avec un total de 9,1 millions de clients.
Explorer les applications plus larges des communications par satellite
L'Agence Spatiale Européenne (ESA) et l'Agence Spatiale Britannique ont récemment mis en lumière une initiative commune. Cette dernière vise à explorer les applications plus larges des communications par satellite dans le pays. Le développement de la 5G et de la 6G figure parmi les domaines d'application envisagés. Les deux agences ont précisé que ce partenariat s'inscrit dans la continuité du succès du centre de recherche de l'ESA à Harwell. Ce dernier abrite le Centre Européen pour les Applications Spatiales et les Télécommunications (ECSAT). Le travail réalisé par la vitrine 5G/6G de l'ECSAT est particulièrement mis en avant. Les agences envisagent de le développer davantage, en se concentrant sur :
Les communications par satellite,
Les applications plus larges des services par satellite, qui contribuent déjà à hauteur de £360 milliards au PIB du pays.
L'initiative envisage également l'exploration d'un laboratoire spatial quantique. Elle compte aussi sur le "développement des activités liées au service en orbite, à l'assemblage et à la fabrication", éléments essentiels à la durabilité du cycle de vie d'un satellite en orbite. Ces actions permettront d'introduire de nouveaux services pour les entreprises et la société britanniques. De plus, l'agence spatiale britannique introduira cinq programmes de formation d'une valeur combinée de £2.1 millions. Ces derniers visent à combler le déficit en compétences dans le secteur "à croissance rapide et à haute technologie".
Gérer les fréquences élevées et multiples requises par la 6G, crucial !
Nanusens annonce avoir utilisé sa technologie innovante MEMS-within-CMOS™ pour développer une solution révolutionnaire pour les frontaux RF de la 6G. Cette avancée est cruciale pour gérer les fréquences élevées et multiples requises par la 6G, améliorant ainsi l'efficacité et la performance des antennes des appareils.
Cette technologie permet de surmonter les défis posés par les fréquences élevées de la 6G. En intégrant de nombreux condensateurs nanométriques au sein des couches CMOS d'une puce, Nanusens offre une solution plus petite, plus efficace et à meilleure performance que ses concurrents.
Les tests ont démontré une réduction significative de la distorsion et une économie d'énergie améliorant les temps de conversation jusqu'à 30 %. De plus, les DTC de Nanusens offrent un facteur Q très élevé, maintenant des pertes de puissance faibles même aux bandes de fréquences les plus élevées. Ces caractéristiques augmentent la portée d'environ 14 %, améliorant ainsi l'expérience utilisateur en réduisant les appels interrompus et les zones de mauvaise réception.
Détails Techniques et Avantages :
Facteur Q Élevé : Plus de 100 à 1 GHz, surpassant les solutions concurrentes.
Linéarité Exceptionnelle : Plus de 90 dBc pour l’IMD3, répondant aux exigences de la 5G.
Efficacité Énergétique : Réduction des besoins énergétiques, augmentant les temps de conversation.
Compatibilité CMOS : Fabrication possible dans n'importe quelle usine CMOS, réduisant les coûts et augmentant les volumes de production.
Robustesse et Fiabilité : Les DTC de Nanusens ont passé avec succès des tests rigoureux de chocs, vibrations, et cycles thermiques.
Cette innovation de Nanusens pourrait révolutionner le marché des appareils 6G, ouvrant la voie à de nouvelles applications et améliorant considérablement la performance et l'efficacité des technologies de communication de prochaine génération.
Un nouveau challenger dans les infrastructures réseau
Mavenir a récemment été reconnu comme un des principaux challengers dans le rapport "Market Landscape: Core Vendors 2024" d'Omdia. Grâce à son fort accent sur le marché européen "divers et fragmenté", Mavenir se classe en première position, notamment dans les déploiements 5G greenfield ou en gagnant des affaires 5G contre des concurrents. En 2023, Mavenir a ajouté sept nouveaux clients et a également obtenu des projets d'expansion avec ses clients existants. Le rapport souligne que Mavenir se rapproche de la catégorie des leaders du marché, avec un portefeuille mature et des classements élevés dans les catégories cloud-native, automatisation. Mavenir a démontré sa capacité à attirer de nouveaux clients dans toutes les régions du monde pour les infrastructures 4G et 5G.
Déploiement de l'IA par Deutsche Telekom
Rakuten Symphony a récemment organisé une discussion en direct avec Ahmed Hafez, VP de la Stratégie Technologique chez Deutsche Telekom, dans le cadre de l'événement Zero-Touch Telecom Live. Cette session a offert des perspectives précieuses sur les premiers retours d'expérience concernant le déploiement de l'IA par un opérateur mondial. Ahmed Hafez a décrit les quatre couches d'exploration et de mise en œuvre de l'IA identifiées par Deutsche Telekom : les données, l'infrastructure, les modèles fondamentaux et les outils.
Durant cette période d'adoption de l'IA, Deutsche Telekom a démontré une capacité exceptionnelle à naviguer dans les défis associés à chaque couche. Ahmed a souligné que les données, souvent hébergées en divers endroits, nécessitent un traitement spécifique, rendant leur déplacement difficile. De plus, des structures claires de propriété des données doivent être établies.
En ce qui concerne les grands modèles de langage (LLM), il a précisé que, étant en forte concurrence, toutes les options doivent être continuellement évaluées pour comprendre les dernières capacités par rapport aux cas d'utilisation prévus. Le plus grand défi rencontré a été lié aux plateformes et outils d'IA, nécessitant une simplification significative pour que les équipes opérationnelles puissent les adopter et les utiliser sans jongler entre différents outils pour divers cas d'utilisation.
Regardez le replay de cette conversation éclairante pour une vue franche sur la manière de développer des stratégies organisationnelles d'IA qui répondent aux nouveaux défis et, en fin de compte, atteignent les résultats souhaités.
Point de Vue
Cette discussion met en lumière l'importance cruciale de simplifier l'adoption des outils d'IA pour les équipes opérationnelles. Alors que les opérateurs de télécommunications mondiaux, comme Deutsche Telekom, avancent dans leur exploration de l'IA, ils doivent surmonter des obstacles significatifs liés aux données et à l'infrastructure. La discussion révèle également que l'évaluation continue des capacités des LLM est essentielle pour rester compétitif. Cette approche pragmatique et transparente est un modèle pour d'autres organisations cherchant à intégrer l'IA de manière efficace et efficiente.